Diaporama présenté à l'Assemblée Générale de 2017
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L'urbanisme à Meudon
du XVIIIe à nos jours
Réfléchir à l'urbanisme pour demain passe par une relecture du passé: Meudon, vaste territoire, à la fois proche et très éloigné de Paris avec un village situé en bas de son château dans une vallée en cul de sac formée par un modeste affluent de la Seine, le ru d'Arthelon, dominée par des coteaux se prolongeant en surplomb des méandres de la Seine.
A l'écart des axes routiers rayonnant de Paris, son urbanisation fut tardive : elle débute à ses franges par le lotissement du Domaine de Bellevue, dont l'arrivée du chemin de fer en 1840 permettra la réussite commerciale, puis la construction de la ligne Paris Invalides-Versailles va sonner le glas des grands domaines et accélérer la recomposition d'un réseau de chemins servant initialement à la desserte de modestes propriétés agricoles.
En l'absence d'axes majeurs, la grande période de construction immobilière des années 1880 aux années 1930 verra une très faible production d'immeubles collectifs au profit d'une forte construction pavillonnaire. La tendance síinverse dans l'après guerre et les derniers grands domaines vont disparaître.
Une nouvelle ville naît avec Meudon la Forêt et Meudon sur Seine devient le prolongement d'Issy les Moulineaux et Paris.
Aujourd'hui, le renchérissement du foncier accélère un mouvement de subdivision des parcelles et de démolition d'habitats individuels au bénéfice d'immeubles collectifs.
Doit-on faire barrage à une telle évolution ou la canaliser ? L'urbanisation peut-elle se réduire à la seule construction de logements? Fière de ses quartiers, Meudon ne doit-elle pas penser une nouvelle urbanité basée sur des espaces collectifs, lieu de promenade et de rencontres ?
Denys Millet